Ce que le blogo a déjà dénoncé comme une probable "psy-op" (psychological operation) destinée à mobiliser l'opinion occidentale en faveur de l'intervention en Libye refait son apparition par le biais du Procureur de la Cour pénale internationale. Il faut rappeler qu'après les déclarations de Susan Rice, des sources des services secrets et de l'armée US avaient démenti précisément cela.
29 avril NBC News and News services:
UNITED NATIONS — There is no evidence that Libyan military forces are being given Viagra and engaging in systematic rape against women in rebel areas, US military and intelligence officials told NBC News on Friday.
Pourquoi le procureur remet-il ça sur le tapis? Difficile de voir se dessiner le moindre élément de preuve en lisant les articles de presse qui le rapportent. Le "bullshit detector" est donc à fond dans le rouge. En plus des dénégations de ces officiels anonymes américains, l'histoire est tout simplement "too good to be true" et ressemble trop à des fantasmes et des projections d'occidentaux. Typiquement les trucs qui sortent des officines de psyops US. On rappellera les petites filles afghanes dont on coupe les bras si elles se mettent du vernis à ongle (mensonge cher à notre président auquel personne n'a osé demander s'il croyait véritablement à cette histoire ou s'il était un propagandiste de bas étage sur le sujet - Rony Brauman l'a interpelé précisément sur ce sujet). Ou les bébés koweïtiens privés d'incubateur lors de l'invasion de 1990.
Les occidentaux peuvent-ils et doivent-ils instrumentaliser la Cour pénale internationale pour servir leurs objectifs politiques immédiats? Le blogo ne lâchera pas cette affaire quoi qu'il en soit même si le bullshit detector du blogo s'avérait défectueux.
Thursday, June 9, 2011
Friday, April 1, 2011
Subscribe to:
Posts (Atom)